Château Manissy

Le Château Manissy, datant du 17ème siècle, est l’ancienne propriété d’un vicomte de Montpellier (Joseph de Talode Du Grail). L’état récupère le Domaine après la Révolution française et le vend à la famille Lafarge, qui exploite la Pierre de Tavel.

En 1880, le Domaine est cédé aux Frères Missionnaires de la Sainte Famille, une congrégation de 1000 pères et moines qui rénovent le château et plantent arbres et vergers. Au début du 20ème siècle, en 1912 plus exactement, ces derniers plantent les premières vignes. Ils vinifient ainsi leurs premières cuvées issues des terroirs de Tavel – encore identifiées en appellation Côtes-du-Rhône et marquent le début d’une nouvelle ère pour le Domaine.

Hier, l’étoile c’était la congrégation des Frères Missionnaires de la Sainte Famille. Aujourd’hui, celui qui met ses convictions et son talent au service du vignoble et des Crus les plus méridionaux des Côtes-du-Rhône, c’est Florian André. En 2004, Florian signe son « vrai » premier millésime, portant sa signature vigneronne. Mais dès 2005, l’épisode inédit de sécheresse, en vallée du Rhône, marque un tournant pour Florian dans la structuration du Domaine. Il reprend les terres familiales et étoffe à la fois son offre de vin et son équipe pour accueillir ses premiers clients au caveau. En 2009, à la naissance de son fils, Florian André prend conscience des problèmes liés aux changements climatiques et de la nécessité de respecter au mieux la nature et les sols qu’il travaille.

C’est le point de départ pour une conduite progressive du vignoble selon les règles de l’agriculture biologique, puis en 2017 vers la biodynamie. Aujourd’hui, le Château Manissy c’est 55 ha sur 4 prestigieuses appellations : Côtes-du-Rhône, Tavel, Lirac et Châteauneuf-du-Pape.

Château Manissy est un écrin exceptionnel de quelque 55 ha de vignes et autant de bois et de végétations (arbres fruitiers, oliviers). Une réserve de biodiversité unique à Tavel (oiseaux, gibiers, lièvres…).

Le Domaine, sous l’impulsion de Florian, n’a eu de cesse de revenir depuis 20 ans « au bon sens vigneron » dans une logique plus globale liant l’homme à la nature. Ce modèle agro-écologique vise à mieux tirer parti des interactions entre végétaux, animaux, humains et environnement.

Si toute l’énergie de Florian a pour seul but de produire des vins bons, simples et sains, toutes ses actions, y compris son engagement écologique, viennent nourrir cet objectif. C’est un retour au bon sens et à la terre.

Si le bio est une tendance nouvelle, Florian en a fait depuis longtemps une doctrine de vie : celle de faire davantage confiance à la nature et au terroir pour se défendre. Une philosophie moins interventionniste dans les actions mécaniques et les intrants.